PCS : Un parti centriste pour l’égalité des chances!
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PCS : Un parti centriste pour l’égalité des chances!
«Autant de liberté que possible, autant de régulation que nécessaire», tel est le credo du Parti du centre social (PCS) qui étonne par la proposition d’un Habeas Corpus numérique pour protéger les droits fondamentaux des citoyens sur Internet !
Ils avaient voulu créer le PCS depuis 2007, ils ont essayé plusieurs fois d’avoir leur visa mais rien pendant des années. Ces militants réunis autour de Ammar Slama ont préféré rester groupés pour «réformer» leur environnement alors qu’ils ont été exclus. De ces années maigres, ils se passaient de bouche à oreille «Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal mais par ceux qui les regardent sans rien faire».
Toujours en alerte, toujours en attente, le Bureau exécutif du PCS s’est réuni le 10 janvier, car tous ses militants avaient prévu la fin du régime et l’un d’entre eux, Mohamed M’rabet, premier SGA chargé de l’information et de la jeunesse, a lui-même participé aux manifestations.
De l’emploi à la solidarité sociale
Le parti du centre social (PCS) focalise l’attention sur les préoccupations actuelles des jeunes, à savoir l’emploi, le développement durable, la solidarité, l’indépendance, la justice sociale; préoccupations intrinsèquement liées aux valeurs humanistes, sociales, libérales, traditionnelles à notre courant de pensée centriste.
«Nous sommes le parti de toutes les libertés politiques, économiques et sociales, médiatiques, individuelles et collectives, des libertés épanouies. C’est pour nous la garantie d’une société plus responsable et plus solidaire. Nous défendons les droits fondamentaux, c’est-à-dire les droits élémentaires de la personne humaine, même en prison où la privation de liberté doit cesser d’être une privation de la dignité. Nous défendons l’indépendance de la justice. Nous proposons un Habeas Corpus numérique pour protéger les droits fondamentaux des citoyens sur Internet», nous confie Mohamed M’rabet. «Nous sommes le parti de la justice et de l’équité au service des plus fragiles. A l’assistanat social, nous préférons une solidarité active fondée sur les corps intermédiaires: la famille, l’école, les entreprises, les syndicats, les fondations, les mutuelles», ajoute-t-il.
Un nouveau pacte entre les générations
La profession de foi du PCS, c’est sa volonté de conclure un nouveau pacte entre les générations pour rompre avec une société qu’il dit étouffer la jeunesse et qui rejette les seniors. Il se propose le plafonnement des niches fiscales pour que les plus aisés participent pleinement à l’effort fiscal et la création d’un répertoire national du crédit pour prévenir le surendettement qui est à l’origine de situations de détresse pour des familles entières dans l’incapacité de rembourser leurs dettes. «Nous voulons garantir un reste pour vivre; c’est-à-dire un niveau de ressource minimum une fois payées les charges», commente-t-il.
Le PCS souhaite instituer, en profondeur, l’égalité des chances à travers l’éducation et la formation, à travers l’accès à l’emploi et à l’entreprise, mais aussi en apportant une attention particulière aux territoires qui sont les quartiers populaires et les zones rurales. Il veut donc jouer un rôle responsable et chercher cet équilibre difficile entre liberté d’entreprendre et solidarité active afin que la société y trouve son compte comme doivent y trouver leur compte aussi bien les créateurs que les travailleurs. Concrètement, l’exemple du jour, c’est vouloir repousser l’âge de la retraite alors que les seniors sont poussés dehors avant l’âge officiel actuel. «C’est du libéralisme, c’est économiquement et humainement stupide et cela radicalise, à juste titre, les partenaires. Vouloir équilibrer le travail et la formation entre les générations, intégrer le savoir des anciens et le dynamisme des jeunes et redonner au travail son sens et sa valeur; c’est intelligent, c’est plus difficile et cela nécessite de travailler avec la confiance de tous les partenaires», souligne M. M’rabet.
Cette politique du centre se veut le juste équilibre qui doit être édifié par des femmes et des hommes qui se reconnaissent dans ces valeurs et dans leur traduction politique et qui se réunissent afin de conquérir démocratiquement le pouvoir en vue d’appliquer les idéaux de leur programme. Comme toute pensée politique, le centrisme est à la fois un lieu politique (le Centre), une structure-cadre (le PCS), des valeurs fondant sa localisation politique et découlant de cette géographie qui légitiment et construisent une action politique autour des principes éthiques définis par un programme émanation de ces valeurs. L’action du PCS est basée sur une politique poursuivant un but de transformation et d’adaptation de la société afin de la rendre la meilleure possible mais avec pragmatisme, responsabilité et humanisme dans la liberté, le respect, la solidarité et la tolérance afin de donner à chacun le maximum de ce qu’il puisse obtenir tout en respectant le choix des autres dans le cadre d’un lien social où tout ce qui enrichit l’un enrichit l’autre et inversement.
Les gens du PCS ont aussi leur mot à dire sur les affaires courantes: «Sur la Commission de préservation de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique, ils disent qu’ils ont été surpris par la politique d’exclusion et de prise de parts. Ennahdha qui a eu le visa après nous y est. Nous et d’autres avons été exclus. Nous ne croyons pas à la légitimité de cette commission et nous nous interrogeons sur les raisons de notre exclusion, nous et certains autres partis».
Manoubi AKROUT
Bureau exécutif
- Ammar Slama, secrétaire général
- Mohamed M’rabet, 1er SGA chargé de l’information et de la jeunesse
- Allala Toukabri, 2e SGA chargé des relations publiques
- Wassila Slama, membre du BE chargée des structures
- Yasser Ouni, membre du BE chargé de la documentation, la programmation et l’organisation
- Mohamed-Néjib Labidli, membre du BE chargé de l’action sociale
- Bochra Ghanmi, membre du BE chargée de la femme
- Karim Hamdani, membre du BE président du Comité d’arbitrage
- Yamen Smichi, membre du BE-Trésorier
(Il est à relever que les membres fondateurs du PCS sont au nombre de 104!)
Qui est Ammar Slama ?
Homme de loi, administrateur-conseiller auprès d’un organisme public, Ammar Slama, SG du PCS est originaire de Makthar (gouvernorat de Siliana) où il est né en 1967. Il est issu d’une famille dont l’histoire militante est de notoriété publique et elle a subi de nombreuses exactions au cours de la période de Bourguiba et de Ben Ali.
Site Web: https://e-revolutionpcs.forumarabia.com
Ils avaient voulu créer le PCS depuis 2007, ils ont essayé plusieurs fois d’avoir leur visa mais rien pendant des années. Ces militants réunis autour de Ammar Slama ont préféré rester groupés pour «réformer» leur environnement alors qu’ils ont été exclus. De ces années maigres, ils se passaient de bouche à oreille «Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal mais par ceux qui les regardent sans rien faire».
Toujours en alerte, toujours en attente, le Bureau exécutif du PCS s’est réuni le 10 janvier, car tous ses militants avaient prévu la fin du régime et l’un d’entre eux, Mohamed M’rabet, premier SGA chargé de l’information et de la jeunesse, a lui-même participé aux manifestations.
De l’emploi à la solidarité sociale
Le parti du centre social (PCS) focalise l’attention sur les préoccupations actuelles des jeunes, à savoir l’emploi, le développement durable, la solidarité, l’indépendance, la justice sociale; préoccupations intrinsèquement liées aux valeurs humanistes, sociales, libérales, traditionnelles à notre courant de pensée centriste.
«Nous sommes le parti de toutes les libertés politiques, économiques et sociales, médiatiques, individuelles et collectives, des libertés épanouies. C’est pour nous la garantie d’une société plus responsable et plus solidaire. Nous défendons les droits fondamentaux, c’est-à-dire les droits élémentaires de la personne humaine, même en prison où la privation de liberté doit cesser d’être une privation de la dignité. Nous défendons l’indépendance de la justice. Nous proposons un Habeas Corpus numérique pour protéger les droits fondamentaux des citoyens sur Internet», nous confie Mohamed M’rabet. «Nous sommes le parti de la justice et de l’équité au service des plus fragiles. A l’assistanat social, nous préférons une solidarité active fondée sur les corps intermédiaires: la famille, l’école, les entreprises, les syndicats, les fondations, les mutuelles», ajoute-t-il.
Un nouveau pacte entre les générations
La profession de foi du PCS, c’est sa volonté de conclure un nouveau pacte entre les générations pour rompre avec une société qu’il dit étouffer la jeunesse et qui rejette les seniors. Il se propose le plafonnement des niches fiscales pour que les plus aisés participent pleinement à l’effort fiscal et la création d’un répertoire national du crédit pour prévenir le surendettement qui est à l’origine de situations de détresse pour des familles entières dans l’incapacité de rembourser leurs dettes. «Nous voulons garantir un reste pour vivre; c’est-à-dire un niveau de ressource minimum une fois payées les charges», commente-t-il.
Le PCS souhaite instituer, en profondeur, l’égalité des chances à travers l’éducation et la formation, à travers l’accès à l’emploi et à l’entreprise, mais aussi en apportant une attention particulière aux territoires qui sont les quartiers populaires et les zones rurales. Il veut donc jouer un rôle responsable et chercher cet équilibre difficile entre liberté d’entreprendre et solidarité active afin que la société y trouve son compte comme doivent y trouver leur compte aussi bien les créateurs que les travailleurs. Concrètement, l’exemple du jour, c’est vouloir repousser l’âge de la retraite alors que les seniors sont poussés dehors avant l’âge officiel actuel. «C’est du libéralisme, c’est économiquement et humainement stupide et cela radicalise, à juste titre, les partenaires. Vouloir équilibrer le travail et la formation entre les générations, intégrer le savoir des anciens et le dynamisme des jeunes et redonner au travail son sens et sa valeur; c’est intelligent, c’est plus difficile et cela nécessite de travailler avec la confiance de tous les partenaires», souligne M. M’rabet.
Cette politique du centre se veut le juste équilibre qui doit être édifié par des femmes et des hommes qui se reconnaissent dans ces valeurs et dans leur traduction politique et qui se réunissent afin de conquérir démocratiquement le pouvoir en vue d’appliquer les idéaux de leur programme. Comme toute pensée politique, le centrisme est à la fois un lieu politique (le Centre), une structure-cadre (le PCS), des valeurs fondant sa localisation politique et découlant de cette géographie qui légitiment et construisent une action politique autour des principes éthiques définis par un programme émanation de ces valeurs. L’action du PCS est basée sur une politique poursuivant un but de transformation et d’adaptation de la société afin de la rendre la meilleure possible mais avec pragmatisme, responsabilité et humanisme dans la liberté, le respect, la solidarité et la tolérance afin de donner à chacun le maximum de ce qu’il puisse obtenir tout en respectant le choix des autres dans le cadre d’un lien social où tout ce qui enrichit l’un enrichit l’autre et inversement.
Les gens du PCS ont aussi leur mot à dire sur les affaires courantes: «Sur la Commission de préservation de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique, ils disent qu’ils ont été surpris par la politique d’exclusion et de prise de parts. Ennahdha qui a eu le visa après nous y est. Nous et d’autres avons été exclus. Nous ne croyons pas à la légitimité de cette commission et nous nous interrogeons sur les raisons de notre exclusion, nous et certains autres partis».
Manoubi AKROUT
Bureau exécutif
- Ammar Slama, secrétaire général
- Mohamed M’rabet, 1er SGA chargé de l’information et de la jeunesse
- Allala Toukabri, 2e SGA chargé des relations publiques
- Wassila Slama, membre du BE chargée des structures
- Yasser Ouni, membre du BE chargé de la documentation, la programmation et l’organisation
- Mohamed-Néjib Labidli, membre du BE chargé de l’action sociale
- Bochra Ghanmi, membre du BE chargée de la femme
- Karim Hamdani, membre du BE président du Comité d’arbitrage
- Yamen Smichi, membre du BE-Trésorier
(Il est à relever que les membres fondateurs du PCS sont au nombre de 104!)
Qui est Ammar Slama ?
Homme de loi, administrateur-conseiller auprès d’un organisme public, Ammar Slama, SG du PCS est originaire de Makthar (gouvernorat de Siliana) où il est né en 1967. Il est issu d’une famille dont l’histoire militante est de notoriété publique et elle a subi de nombreuses exactions au cours de la période de Bourguiba et de Ben Ali.
Site Web: https://e-revolutionpcs.forumarabia.com
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